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L’histoire de Moûssa ‘Moise’ et AlKhidr

L’histoire de Moûssa ‘Moise’ et AlKhidr

Introduction :

Je me réfugie en Allah de Satan le maudit. Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah dont nous implorons le secours, la sagesse et auquel nous demandons pardon et Son aide contre nos mauvaises pensées et nos mauvaises actions. Celui que Allah guide est sur la bonne voie et celui qu’Il délaisse ne trouvera pas de patron pour le guider.

J’aimerais vous recommander aujourd’hui le dévouement. Vous ne devez pas pratiquer le culte par habitude, l’intention doit jaillir en vous. Nous avons ce Hadith Qudussi (transcendant) qui dit : « La loyauté est un de Mes secrets, que Je dépose dans le cœur de qui Je veux de Mes Serviteurs ». Vous vous retrouverez, alors, fort avec un cœur plein de foi et en contact permanent avec Allah –Exalté soit-Il-. Vous aurez, aussi, l’impression que le monde entier est à votre disposition, car vous êtes en contact permanent avec l’origine son créateur. Ne faites aucun pas dans la vie sans dévouement.

Atâ’ullah a une très belle citation : « Les actes sont de formes inertes et inanimées, si nous exprimons notre bonne foi et nos bonnes intentions, en les accomplissant, nous leur donnerons, ainsi, la vie. »

Et cela, s’exprimera, par exemple, à travers ceci :

·         En allant à la mosquée, toute votre intention doit être vouée à Allah –Exalté soit-Il -, Pensez que vous allez à la rencontre d’Allah et que les Anges disent: « Ô Allah, pardonne-lui, Ô Allah, fais-lui Miséricorde ». En allant, aussi, à un cours, ayez à l’esprit, que toute personne qui empreinte le chemin du savoir, Allah –Exalté soit-Il -, lui facilite une voie vers le Paradis.

·        Que votre Dévotion ne soit pas, seulement, une habitude à accomplir. Chaque fois que vous porterez le Hijab, par exemple, en vous apprêtant à sortir, dites-vous : « Ô Allah, attestez que chaque jour, je ne le porte que pour Vous ». Vous gagnerez, ainsi tous les jours, une bonne action. Sans dévouement, nos actions ne valent rien. Prenez la ferme résolution d’éveiller l’intention dans vos cœurs tous les jours et dîtes-vous comme Moûssa (Moïse) : “je me suis hâté vers Toi, Seigneur, afin que Tu sois satisfait.”

Le thème d’aujourd’hui :

L’histoire de Moûssa  et Al-Khidr. Celle-ci est dans la sourate Al-Kahf (La Caverne), et le Prophète avait comme Sunna (tradition) de la lire chaque vendredi ou la veille. Nous allons prendre des extraits de l’histoire, des versets 61 à 82 : –ce qui peut être traduit comme : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

« Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet: ‹Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années› ;  Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer ; Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet: ‹Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage› ; [Le valet lui] dit: ‹Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer› ; [Moïse] dit: ‹Voilà ce que nous cherchions›. Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces ; Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous ; Moïse lui dit: ‹Puis-je suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction?› ; L'autre] dit: ‹Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi ; Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance?› ; [Moïse] lui dit: ‹Si Allah veut, tu me trouvera patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres› ; ‹Si tu me suis, dit [l'autre,] ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention› ; Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit: ‹Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!› ; [L'autre] répondit: ‹N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?› ; Ne t'en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire› ; Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit: ‹As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!› ; L'autre] lui dit: ‹Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?› ; ‹Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi› ; Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit: ‹Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire› ; ‹Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience ; Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau ; Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance ; Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. » (TSC[i], Al-Kahf  ‘La Caverne’ : 61-82) Chaque fois que nous lisons l’histoire de Moise et Al-Khidr, nous nous demandons pourquoi Allah nous la raconte. Elle s’est passée après le retour de Moise en Egypte. Elle se trouve dans la sourate Al-Kahf (La Caverne) qui traite quatre sujets principaux :

1er sujet : la valeur de la science et sa vertu, ses règles de bienséance, ses genres, ses plaies et ceux qui l’enseignent.

2ième sujet : Notre savoir comparé avec celui d’Allah –Exalté soit-Il – n’est qu’une goutte dans l’océan.

3ième sujet : L’être humain peut ignorer la sagesse (Al Hikma) d’Allah –Exalté soit-Il –dans l’univers et ce qu’il considère comme la pire des épreuves est parfois la meilleure des grâces. Allah ne veut que le bien pour Ses serviteurs.

4ième sujet : La forte détermination, l’humilité et la patience donnent à celui qui les possède le succès dans ce monde et dans celui de l’au-delà.

Le Prophète (BP sur lui) a mentionné ces mêmes versets dans des hadiths rapportés par Al-Boukhari et Mouslim et répétés dans Sahîh Al-Boukhari dans plus d’un chapitre.

Al-Boukhari et Mouslim ont rapporté d’après Sa‘îd ibn Djubaïr ce hadith où il dit : “J’ai dit à Ibn ‘Abbâs que Nawsan Al-Bakali (un homme qui enseigne la religion à Al-Koûfa) prétend que Moûssa le compagnon de Al-Khidr n’est pas le Moûssa des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël). Ibn ‘Abbâs répondit : “Il ment, l’ennemi d’Allah, Obay ibn Ka‘b m’a dit qu’il a entendu le Messager (BP sur lui) dire : “Moûssa (Moïse) faisait un sermon aux Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël), et leur dit des paroles qui leur mirent les larmes aux yeux et attendrirent leurs cœurs. Un des assistants se leva et lui dit : “Ô messager d’Allah, ô prophète d’Allah, y a-t-il sur terre quelqu’un de plus savant que toi ?” Moûssa dit : “Non.” Allah lui reprocha de ne pas Lui avoir restitué la science et lui révéla l’existence d’un serviteur qui se trouvait au confluent des deux fleuves et qui était plus savant que lui. Moûssa demanda où il pouvait le trouver et Allah lui dit de prendre un poisson avec lui dans un couffin et l’homme sera là où il allait perdre le poisson. Moûssa mis le poisson dans son couffin et s’en alla en compagnie de son jeune valet Youcha‘ ibn Noûn. A leur arrivée près d’un roc, ils posèrent leurs têtes et s’endormirent. Le poisson, bien que supposé cuit, bougea dans le couffin et tomba dans le fleuve. Il y fila en laissant dans l’eau, comme dans une matière solide, une trace que Allah maintint. Lorsque Moûssa s’éveilla, son compagnon oublia de lui dire à propos du poisson et ils continuèrent leur route. Ils marchèrent toute la journée et toute la nuit jusqu’au lendemain lorsque Moûssa dit à son compagnon : “ Apporte-nous notre déjeuner, nous sommes fatigués du voyage.” (Notre Prophète, BP sur lui, dit “Moûssa n’a ressenti la fatigue qu’après avoir dépassé l’endroit que Allah lui avait désigné”). Le jeune serviteur répondit à Moûssa : “ Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson - le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer”. C’état la fuite pour le poisson et l’étonnement pour Moûssa (parce qu’il remarqua les traces du poisson dans l’eau). Ils retournèrent sur leurs pas jusqu’à leur arrivée près du roc où ils trouvèrent un homme recouvert de la tête aux pieds d’un habit vert. Moûssa le salua mais l’homme qui était Al-Khidr lui répondit : “Est-ce qu’il y a ce genre de salut chez vous ?” Moûssa lui dit : “Je suis Moûssa des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël). Je suis venu pour que tu m’apprennes la sagesse que tu a apprise.” L’homme lui répondit : “ Tu ne pourras pas patienter avec moi.

Ce hadith nous apprend de quel genre d’homme nous devons prendre la science. Il y a trois critères primordiaux qui doivent se réunir chez la personne qui est censée vous transmettre le savoir. Ceux-ci ont un rapport plus avec l’esprit et la logique qu’avec la religion.

1er Critère : Concordance de ces dires avec ceux du Prophète (BP sur lui), sa Sunna et à la loi islamique (chari’a). Cela deviendra apparent dès qu’on lui demandera d’où il prend ses idées. Il ne faut rien accepter de lui dont la source n’est pas le Messager (BP sur lui). Il faut continuer à l’interroger jusqu’à ce qu’il finisse par inspirer confiance. Ne prenez, surtout pas, tout ce qu’il essaye de vous transmettre comme étant une évidence, insistez toujours sur les questions et approfondissez vos recherches et n’ayez, surtout pas, l’esprit passif. Ceci est un principe très important car c’est un des facteurs (passivité de l’esprit) qui a mené bien des jeunes à la défaillance.

2ème Critère : Il doit être reconnu comme un homme de haute morale autant que nous pouvons en juger.

3ème critère : Ses actions doivent être conformes à ses paroles bien que nous pouvions tous commettre quelques fautes.

Nous apprenons du hadith un point important et c’est que nous pouvons prendre la science de quelqu’un d’un rang inférieur au nôtre. La preuve en est que Moûssa a pris la science de Al-Khidr.

Ce que nous pouvons apprendre aussi d’après le Hadith, c’est qu’en plein sermon de Moûssa, alors que les gens pleuraient, une personne se lèva pour lui demander qui étaient les plus grands Savants de la terre ? Ceci est une question polémique, ça fait partie des fléaux du savoir que de demander réponses à des questions inutiles dans des moments inopportuns.

Nous pouvons donner comme exemple pour ça, que la Umma (nation musulmane) est totalement défaillante, et lorsqu’on se réunit pour discuter ce sujet (l’Etat de la Umma), nous retrouvons des questions du genre polémique comme : « De quel côté dois-je mettre ma montre ? Pourrais-je mettre du parfum ou non ? » « Pourrais-je porter une cravate ? » Ce que je dis à tous ceux-là : n’êtes-vous pas conscient de l’état de la Umma?

Moûssa avait-il répondu à la question de l’homme avec assurance ou doute ? Avec assurance. Avait-il raison ? Non, car Allah –Exalté soit-Il – est le plus Savants de tous. Là apparaît un autre fléau : C’est que vous soyez en admiration devant vos connaissances, quoique l’intention de Moûssa était bien loin de ça, et malgré ceci, Allah –Exalté soit-Il – le lui reprocha. Quoi penser alors de celui qui est infatué de sa science et snobe les autres ? Moûssa pouvait-il dire “Je suis le plus savant sur Terre ? Il aurait pu le penser naturellement, s’il avait été envoyé en mission pour tout l’univers, mais comme il n’a été envoyé que pour «Beni Israël », il n’a nullement le droit de le faire. Ainsi, la seule personne qui aurait pu avoir ce droit, est le Prophète Mohammed (BP sur lui), car il a été envoyé pour toute l’humanité, et malgré cela aussi, il ne l’a jamais dit.

Allah dit à Moûssa “Un de Mes serviteurs est plus savant que toi” pour lui faire comprendre que toute science doit être rapportée à Allah. Ainsi c’est un de Ses serviteurs qui apprendra à Moûssa.

Moûssa demanda où il pouvait trouver l’homme et Allah lui dit de prendre avec lui un poisson cuit. Je dédie cette partie de l’histoire aux gens matérialistes parce que toute chose ne doit pas être mesurée selon les critères terrestres. Il faut être sûr que Allah est Tout-Puissant et Omniscient. L’histoire de Moûssa avec Al-Khidr nous apprend ce sens.

Notre savoir comparé à celui d’Allah –Exalté soit-Il –, est comme une goutte dans un océan. Allah –Exalté soit-Il – nous fait faire des choses qui nous paraissent inimaginables (en apparence), comme le fait de jeter un enfant dans le fleuve pour le sauver –ce qui peut être traduit comme : «Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci]: ‹Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas: Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager›. » (TSC, Al-Qassas ‘Le Récit’ : 7). Mais Allah, que Son nom soit glorifié, nous fait voir Sa Puissance. Il peut faire sortir l’eau du roc comme Il l’a dit –ce qui peut être traduit comme : « Et [rappelez-vous], quand Moïse demanda de l'eau pour désaltérer son peuple, c'est alors que Nous dîmes: ‹Frappe le rocher avec ton bâton.› Et tout d'un coup, douze sources en jaillirent, et certes, chaque tribu sut où s'abreuver! - ‹Mangez et buvez de ce qu'Allah vous accorde; et ne semez pas de troubles sur la terre comme des fauteurs de désordre›. » (TSC, Al-Baqara ‘La Vache ’ : 61). Moûssa avait dirigé son regard vers le ciel et demandé de la pluie mais Allah le lui fit jaillir du rocher et Soixante-dix mille personnes en ont bu. Allah –Exalté soit-Il – ressuscite également le mort par le mort comme dans l’histoire des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël) avec la Vache–ce qui peut être traduit comme : « Nous dîmes donc: ‹Frappez le tué avec une partie de la vache›. - Ainsi Allah ressuscite les morts et vous montre les signes (de Sa puissance) afin que vous raisonniez » (TSC, Al-Baqara ‘La Vache’ : 74).

Voyez le début du verset, –ce qui peut être traduit comme : « (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet: ‹Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années›» (TSC, Al-Kahf ‘La Caverne’ : 61). Il avait décidé de poursuivre sa marche, même s’il devait le faire pendant quarante ans, pour exécuter l’ordre d’Allah. C’était de la détermination, un des premiers attributs qui amènent le succès. Ibn Al-Qayyim dit : “Ô toi à la faible détermination, Noûh s’est fait des cheveux blancs sur le chemin d’Allah, Ibrahîm (Abraham) y fut jeté dans le feu, Yehya (Jean) y a été égorgé, Zakarya (Zacharie) y a été coupé à la scie, Mohammed (BP sur lui) y a été malmené et toi, tu es entrain de jouer pendant des jours. »

Prenez la ferme résolution de faire quelque chose pour votre religion. Voyez cette histoire d’un jeune homme qui, un jour, est rentré à la faculté et il n’a pas pu trouver de Mosquée, alors qu’il voulait faire sa prière. Il a demandé à l’un des garçons de bureaux qui lui indiqua un endroit au sous-sol. Il y trouva une chambre lugubre et lorsqu’il demanda pourquoi cet endroit, il lui répondit que le reste des étudiants se moqueraient de lui s’il priait en haut. Il en fut attristé et, ayant pris sa décision, il se tint le lendemain au milieu du parc, appela à la prière et pria. Le lendemain il recommença et les étudiants le regardaient faire. Au cinquième jour, le garçon de bureau pria avec lui, et le nombre augmenta alors, jusqu’à ce qu’un docteur de la faculté finisse par faire la prière avec lui. C’est ainsi qu’après cela, le doyen de la faculté ordonna la construction d’une mosquée et ce fut le tour de toutes les autres facultés. Imaginez-vous que toutes les bonnes actions mises au compte de ceux qui prient dans ces mosquées jusqu’au Jour de la Résurrection seront également mises au compte de ce jeune homme ?

L’Imam Ahmed a été torturé dans la Fitna (dissension) du Saint Coran, pour confirmer les dires de Al-Mu’tassim. Il ne craignait ni la mort ni rien d’autre, à part le fouet. Un de ceux qui était habitués à ce genre de persécution passa près de lui et, voyant son visage effrayé, lui dit : “Ô Imam, sois ferme devant la vérité, si tu vis tu seras loué et si tu meurs tu mourras en martyr.” Aussitôt, la détermination emplit le cœur de l’Imam et il supporta la torture avec fermeté.

Moûssa cherchait à apprendre, il ne s’est nullement contenté de sa mission vis à vis des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël) et de sa Da‘wa (invitation à Allah). Je vous demande alors : «quand est-ce que vous avez lu votre dernier livre ? Quelle est la valeur de la science pour nous ». Nous qui sommes les premiers à qui il a été demandé de lire « Iqraa » –ce qui peut être traduit comme-:“ Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé…” (TSC “Al-‘Alaq, ‘L’Adhérence’ : 1.)

J’aimerais vous suggérer des livres à lire attentivement qui vous aideront à développer une culture islamique. Je ne pense pas que vous devrez devenir des savants mais acquérir des connaissances de base absolument nécessaires à tout Musulman.

Premièrement : Apprenez les règles de Tadjwîd (psalmodie) avec un cheikh deux fois par semaine et exercez-vous seul deux autres fois.

Deuxièmement : Apprenez la Sira (biographie) du Prophète (BP sur lui). Vous avez trois versions parmi lesquelles choisir : Ar-Rahîq al-Makhtoûm (Le Nectar scellé), Fiqh As-Sîra de cheikh Sa‘îd Ramadan Al-Boûty ou les cassettes audio du docteur Tareq Sewidane.

Troisièmement : Apprenez la morale avec Khoulouq al-Mouslim (La morale du Musulman) de cheikh Mohammed Al- Ghazâli, et la troisième partie de Ihyâ’ ‘Ouloum Ad-Dîn (Revivification des sciences religieuses) et la série de Akhlâq (La Morale, que j’ai enregistrée sur cassettes audio).

Quatrièmement : Apprenez Fiqh At-Tahara, Al-Woudoû’, As-Salât, As-Sawm (Les Règles de Purification, des Ablutions, de la Salât et du Jeûne) de cheikh Sayyed Sâbeq.

Cinquièmement : Sensibilisez-vous avec : la quatrième partie de Ihyâ’ ‘Ouloum A-Dîn (Revivification des sciences religieuses) de Abi Hamed Al-Ghazâli, Al-Wâbil As-Sayyib (Les Invocations qui touchent au But) et la série de Islâh al-Qouloub (La Migration des cœurs) de Ibn Al-Qayyim.

La lecture de ces livres ne vous prendra pas plus de six mois. Ensuite, voyez si vous désirez continuer ou non, sans négliger vos études universitaires. L’imam Ach-Chafi‘y sut qu’il y avait tout un village qui s’était mis à l’étude du Fiqh (droit islamique) alors que le médecin du village était Juif. Il dit que tous péchaient parce qu’il n’y avait personne qui s’était mis à l’étude de la médecine pour soigner les gens.

Revenons aux versets –ce qui peut être traduit comme : « [Le valet lui] dit: ‹Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer›  » (TSC, Al-Kahf ‘La Caverne

’ : 64). Est-ce que le diable peut faire perdre la mémoire ? Non, mais il chuchote à propos d’autres sujets et fait oublier l’idée essentielle.

Le Prophète (BP sur lui) dit que Moûssa ne s’est point lassé avant d’être arrivé à la place qui lui a été indiquée par Allah –Exalté soit-Il C’est d’ailleurs vrai pour tout le monde, la fatigue n’est jamais ressentie qu’après avoir dépassé les limites fixées par Allah .

A chaque fois qu’Allah –Exalté soit-Il – invoque le savoir (ou la science) dans le Saint Coran, Il invoque en même temps, la miséricorde. Regardez les dégâts causés chez les Occidentaux lorsqu’ils ont acquis les sciences et délaissé la miséricorde.

Qui est Al-Khidr ? C’est un surnom donné à l’homme à cause de la robe verte qu’il portait et personne ne connaît son nom. Il y a des gens qui le pensent en vie depuis l’époque d’Adam jusqu’à présent. Mais cela ne peut pas être vrai parce que le Prophète dit une fois : “Voyez-vous cette nuit ?” Ils répondirent : “Oui, ô Messager d’Allah.” Il dit : “Dans cent ans à partir d’elle, il n’y aura pas un seul de ceux qui se trouvent sur Terre qui sera encore vivant.”  D’autres gens ont dit que Al-Khidr avait rencontré le Messager et ce n’est pas vrai non plus. S’il vivait au temps du Messager il l’aurait suivi et aurait pris part aux batailles. Est-il un Ange ou un prophète ? Ce n’est qu’un humble serviteur d’Allah.

Le verset 66 comprend dix situations qui démontrent de l’humilité. C’est une qualité essentielle parce qu’il se peut que quelqu’un se sente gêné de demander une information à un autre de moindre rang. Il y a également des femmes qui se sentent intimidées de porter le hijâb parce que leurs camarades le portent et elles ne veulent pas avoir l’air de les imiter. C’est de l’orgueil qui empêche le succès dans la vie.

Moûssa dit : “ Puis-je te suivre, à la condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris” une question pleine d’humilité. Il se place à un rang moindre et demande juste un peu de science, pas toute celle de l’autre. Il veut être guidé et s’est affilié avant de commencer à apprendre.

Il lui fut dit : “Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.” Allah l’exerçait à la patience parce qu’il allait en avoir souvent besoin avec les Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël). Il répondit : “ Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres. ” Pouvez-vous être aussi humble ?

D’après le récit de Al-Boukhâri, ils se sont tenus au bord de la mer. Al-Khidr qui était connu fit signe à un bateau qui s’arrêta pour eux. Une fois dessus, il y fit un dégât parce qu’ils passaient près d’un roi injuste qui prenait tous les bateaux en bon état. Les propriétaires du bateau s’étaient fâchés du dégât fait par Al-Khidr et combien de fois dans nos vies nous sommes mécontents d’un malheur qui vient empêcher un autre plus désastreux. Allah nous cache Sa sagesse et nous pensons que c’est un malheur quand en effet c’est une grâce.

Nous apprenons de ces histoires à avoir confiance dans la volonté d’Allah et de subir Ses décisions avec satisfaction. Nous connaissons l’histoire de Youssoûf (Joseph) qui fut jeté en prison parce que les évènements devaient se dérouler ainsi pour qu’un pays ne meure pas de faim.

Un étudiant en ingénierie m’a dit avoir abandonné les drogues, après avoir perdu le bras dans un accident de voiture qui l’avait rapproché d’Allah. Allah –Exalté soit-Il – dit : –ce qui peut être traduit comme : « C'est Lui qui détient les clefs de l'Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et par une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite » (TSC, Al-‘An‘âm ‘Les Bestiaux’ : 59).

Le but, dans la première histoire, est qu’ Allah –Exalté soit-Il  montre que si, en apparence, vous êtes touché par un malheur, n’ayez crainte car, en réalité, il apporte du bien.

2ième Histoire : –ce qui peut être traduit comme : « …quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua… » (TSC, Al-Kahf ‘La Caverne’ : 75) ; l’histoire où un jeune garçon a été tué, nous démontre la connaissance de l’avenir par Allah parce que l’enfant allait devenir incroyant. Ne remarquez-vous pas que le taux de mortalité parmi les jeunes s’élève de plus en plus. Nous voyons des pères et des mères effectuer des pèlerinages, des Oumra (petits pèlerinages) et des bonnes actions au profit de leur enfant mort qui prend à son compte des bonnes actions au lieu des mauvaises qu’il aurait faites en restant en vie.

L’histoire aussi, d’un jeune homme qui avait secouru un vieil homme accidenté. Ce dernier avait senti que le jeune homme avait consommé de l’alcool et lui dit : “Ô mon fils, ne mécontente pas Allah pour ne pas subir ce qui m’arrive.” Le jeune homme dit ensuite : “Loué soit Allah qui l’a tué pour me faire revivre.”

Allah –Exalté soit-Il – veut nous faire savoir et nous dire qu’Il n’est l’origine que du bien. Nous avons l’exemple du Messager (BP sur lui) qui, à la mort de son fils, était rentré chez lui en disant : “A Ton service et à Tes ordres, ô Allah, tout le bien est entre Tes mains et le mal ne vient pas de Toi.”

Si Allah vous met à l’épreuve c’est parce qu’Il vous aime et Il veut vous débarrasser de vos péchés car, si vous venez à mourir avec ces péchés sur le dos, vous irez, sûrement, en Enfer ou vous serez humilié au Jour de la Résurrection. Parfois c’est pour vous faire parvenir à un rang plus élevé au Paradis ou pour diminuer votre orgueil.

 

3ième Histoire : C’est une histoire de deux jeunes enfants dans une cité par où Moûssa et Al-Khidr passent et dont les habitants avares ont refusé de leur offrir asile. Le père des deux enfants leur avait laissé un trésor caché sous un mur sur le point de s’effondrer et de révéler son contenu. Al-Khidr se mit à réparer le mur pour le garder intact jusqu’à l’arrivée des enfants à l’âge adulte et empêcher les gens de prendre le trésor.

Si les deux enfants devaient vivre pauvres pendant peut-être vingt ans, ils finiraient par avoir leur trésor. Allah nous cache peut-être à nous aussi des trésors qui nous appartiennent mais que nous perdrions s’Il nous les faisait révéler maintenant.

Les trois histoires ont réuni les plus grands malheurs qui puissent arriver : les biens, l’oppression et la mort qui, en réalité, étaient des grâces. Allah veut nous apprendre la patience. Il ne nous veut que du bien et nous devions être satisfaits de tout ce qui nous arrive.

Pour nous faire savoir qui est le maître de l’univers Allah nous dit - ce qui  peut être traduit comme - : “Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «Al-Qayyūm». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône «Kursiy», déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand.” (TSC, Al-Baqara ‘La Vache’ : 256).Je vous donne des exemples de ceux qui ont été satisfaits de l’ordonnance d’Allah :

Le Prophète (BP sur lui)  avait demandé à Allah d’exaucer toujours les invocations de Sa‘d ibn Abi Waqâç qui était devenu aveugle à la fin de sa vie. Un jeune homme vint le lui rappeler et lui demander pourquoi il ne demandait pas à Allah de lui rendre sa vue. Il lui répondit : “Est-ce que Allah le voudra pour moi et je ne le voudrai pas. J’aime mieux l’ordonnance d’Allah que ma vue.”

‘Urwa ibn Az-Zubayr, le neveu de ‘Â’icha, rendait visite au Prince des croyants à Damas accompagné de son fils quand il tomba malade et ils durent lui couper le pied. Également son fils qui était aller jouer avec les chevaux dans l’étable du Prince des croyants fut écrasé par l’un de ces animaux et mourut. Les gens venaient lui rendre visite et ne savaient quoi lui dire. Mais lui disait : “Louange à Allah, j’avais huit enfants, Il m’en a pris un et m’a laissé sept, et j’avais quatre membres, Il m’en a pris un et m’en a laissé trois. Louange à Toi Allah, si Tu as pris Tu as laissé et si Tu as éprouvé Tu as pardonné. Loué sois-Tu pour ce que Tu as laissé et ce que Tu as pris.”

‘Oumrân ibn Qouçaï un des Compagnons qui avait participé avec le Prophète à toutes les batailles, avait eu à la fin de sa vie une maladie qui l’avait rendu infirme pendant dix ans. Les autres Compagnons pleuraient en entrant chez lui et lorsqu’il leur en demanda la cause, ils répondirent que c’était pour son état : “J’aime cette chose que Allah a voulue. Vous savez, j’entends les Anges chanter des louanges à côté de moi et je me dis que Allah ne doit pas être mécontent de moi mais veut éprouver ma patience. Ô Allah, je Te rends témoin de ma satisfaction et je Te demande de m’accepter parmi ceux qui sont satisfaits de ce que Tu donnes. »

Lisons le verset 79 et voyons comment Al-Khidr parle d’Allah avec politesse. Il rapporte le bien à Lui et le mal à lui-même. Il a dit que le père des deux enfants  était un homme vertueux” Ainsi ceux qui s’inquiètent de mourir et de laisser leurs enfants n’ont qu’à être vertueux. Le Coran nous dit- ce qui  peut être traduit comme- :“ Que la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu’ils redoutent donc Allah et qu’ils prononcent des paroles justes. » (TSC, An-Nissâ’ ‘Les Femmes’ : 9).

Pourquoi cette histoire n’est-elle pas arrivée à un autre prophète que Moûssa ? Allah a sauvé Moûssa en ordonnant à sa mère de le jeter dans l’eau et Il a sauvé le bateau du roi injuste lorsque Al-Khidr l’a endommagé. Il voulait lui montrer que c’est Lui qu’Il sauvegarde.

Moûssa a reproché à Al-Khidr d’avoir bâti le mur sans rémunération quand lui-même a abreuvé les bêtes de deux jeunes filles sans en prendre. Il a également tué une personne. C’est comme si Allah lui disait : “Ta vie se déroule de par Ma volonté et Je peux répéter les mêmes exemples pour te l’apprendre.

Moûssa a appris de Al-Khidr les quatre points principaux : la valeur de la science, que notre science par rapport à celle d’Allah est comme une goutte d’eau dans l’océan, l’acceptation de la sagesse d’Allah et la patience.

Finalement je vous recommande Tadjwîd (psalmodie) pour profiter de la leçon d’aujourd’hui.

[i] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran

 

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